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2020 - Paris

A l’orée du deuxième millénaire, les hommes, fiers de leurs connaissances et de leurs avancées poussant la science toujours plus loin défiant parfois même la déontologie. Ce fut particulièrement le cas en France, l’une des plus grandes puissances mondiales notamment en terme de recherche, où furent menées des expériences sur les êtres humains. Du fait de l’illégalité et des problèmes éthiques dont ces expériences relevaient, les chercheurs et scientifiques sur ce projet le menèrent en secret. Il s’agissait de modifications génétiques, d’essais de changement sur l’ADN même des cobayes, des tests d’hybridation homme-animal.

Bien que les premières expériences ne soient pas couronnées de succès, les scientifiques avaient foi en leurs réussites future, ils tentaient des expériences sur différents types d’individus ; adultes, femmes, hommes, enfants, nourrissons… Les résultats étaient plus encourageant pour les jeunes sujets qui semblaient mieux réagir aux produits qu’on leur injectait. Quant aux adultes, eux aussi montraient des résultats. Cependant leur état était incomplet. Les premiers Infectés voyaient le jour. Des humains qui ne l’étaient plus totalement, ayant au moins une partie de leur corps ayant « mutée » ; cheveux, yeux, main, bras, jambe et cetera ; le membre ou la partie changée ainsi que l’ampleur de ce changement dépendant du sujet. Les résultats étaient concluant mais loin d’être suffisants pour les scientifiques, qui reprirent de plus belle leurs expériences.

Au fil des années, la méthode et les cachets servant aux expériences, devinrent de plus en plus performant jusqu’au jour où les premiers Hybrides furent finalement crées. Des êtres à mi-chemin entre l’homme et l’animal. Visuellement on dirait des êtres humains normaux, si ce n’est qu’ils ont aussi des attributs de l’espèce dont ils sont issus, par exemple un hybride neko aura des oreilles et une queue de chat, parfois même leurs yeux voir même un peu de fourrure ici et là. Les hybrides dépassèrent même les attentes de chercheurs, étant capable avec durant une certaine limite de temps, de prendre forme animale. Bien évidemment les hybrides démontrent des capacités physiques plus performantes que les humains, certains étant plus rapides, plus endurants, nageant mieux, ayant une meilleure acuité visuelle, un meilleur odorat ; même si ils sont sujet tout comme les humains à différentes tares et handicaps.

Le temps continua son cours immuable et l’hybridification devint fiable à quasiment 100% sur les jeunes sujets et à plus de 85% chez les adultes, réduisant le nombre d’Infectés. La première partie de leurs travaux achevée, les scientifiques exposèrent au monde entier leur création. Cette nouvelle espèce fut le sujet de toute discussion pendant des mois. La France déposa des brevets, autorisant uniquement les chercheurs français à mener toute forme d’expérience sur les hybrides, aussi bien leur création que leur étude. Rares sont les hybrides en dehors des frontières de l’hexagone, achetés et « exportés » par les plus riches de la planète car oui, les hybrides n’ont pas pu obtenir mieux que le statut d’esclave. Etant créés par les hommes, n’étant ni humain ni animaux, ils ne jouissent d’aucune loi pour les protéger, devenant ainsi une marchandise et n’ayant aucune valeur réelle pour la plupart des humains.

Heureusement pour eux, il existe toujours de bonnes personnes en ce monde, à l’instar des mauvais maîtres il y a les bons. Des humains qui acceptent, traitent et pense les hybrides comme leurs semblables, des êtres leurs étant égaux. Même si cela est un sujet plutôt tabou, certains maîtres ont même des relations amoureuses avec leurs hybrides même si il s’agit de cas plutôt rare, le côté « maître-esclave » étant plus courant qu’un véritable amour. Si la plupart des hybrides sont dociles et obéissants certains sont, au contraire, opposés à ce système d’esclavage. On les appellent les rebelles, ce sont des hybrides sans maîtres, qui sont prêts à sortir les griffes contre toute personne essayant de les tenir en laisse. Ils cachent souvent leurs attributs hybrides et tentent de vivre comme les humains.

Nécessairement avec tous ces points de vue différents voir opposés des groupes se formèrent, des coalitions de personnes pensant de la même manière s’organisèrent. Les premiers furent ceux que certains appellent les Oppresseurs, ce sont les membres d’une organisation crée depuis l’aube de l’ère des hybrides, « Humanis » c’est par leurs actions que ces derniers vivent en esclave à ce jour. Endoctrinassions passive, publicités anti-hybride, légiférassions en tout genre pour s’assurer la domination totale de cette espèce. Bien entendu ils ont réussi à imposer leurs points de vue à la plupart de la population française, bien que peu aient un avis aussi radical qu’eux sur le sujet des hybrides, cependant Humanis dispose d’un certains contrôle sur les médias et de relations avec certains membres de hautes sphères du pays.

A l’opposé total de ce mouvement se trouve un groupe plus jeune, une organisation appelée « Aegis », leurs membres se sont nommés les Protecteurs, ces derniers mènent diverses actions pour venir en aide aux hybrides. Refuges pour hybrides, libération d’hybrides des centres de recherche ou d’animalerie, projets de lois en faveur des hybrides jusqu’à leurs volonté de leurs faire posséder leurs propre destin. En bref ils visent l’égalité entre les humains et les hybrides… Cependant ils manquent de moyens et de partisans, leur avis étant minoritaire face à la masse d’humains pour l’esclavage des hybrides.

Entre ces deux factions opposées, se place une nouvelle problématique, récemment abordés par les chercheurs : l’infection. En effet après différents tests les laborantins se sont rendu compte que les Infectés portaient plus que bien leurs noms. En plus de développé des gènes hybrides, ces derniers peuvent aussi les transmettre à d’autres humains. Cette infection n’étant pas mortelle mais simplement déplaisante pour les personnes dites contaminées, la recherche d’un vaccin est en cours. L’infection peut survenir en cas de présence prolongée avec un Infecté, par contact avec le sang, par rapport sexuels. Les signes d’infection ne sont pas visibles à court termes, il faut au minimum 2 ans pour voir l’apparition des premiers symptômes. Alors que les Oppresseurs préconisent d’évité tout infectés et essayent de tous les placés en quarantaines ; les Protecteurs quant à eux appellent au calme et aux dons pour la recherche d’un vaccin. Aucune des deux organisations ne sait pour le moment comment la population réagira et si les frontières françaises seront fermée suite à cette découverte...